Free Mobile : un maire veut éviter la forêt métallique, Orange se dit prêt à accueillir son rival
Jamais deux sans trois. Sauf pour une petite commune n’ayant pas spécialement envie de voir pousser les pylônes de téléphonie mobile comme des champignons. Orange fait un appel du pied à Free pour désamorcer la situation.
Un premier pylône de téléphonie mobile s’est installé en 2018 à Drefféac, une commune dans le département de la Loire-Atlantique, afin de couvrir le centre bourg, un secteur alors mal desservi. Très récemment, le maire Philippe Jouny a évoqué le projet d’un troisième pylône, devant servir à l’opérateur Free Mobile et s’installer près de la gare SNCF.
L’élu n’est pas spécialement emballé, indiquant être "pour les forêts de bois, pas pour celles d’antennes métalliques". Une vision s’expliquant par le fait que la commune de 2 243 habitants s’étend sur une superficie de seulement 14,25 km². Trop de pylônes au kilomètre carré à ses yeux, en somme. D’autant qu’un des deux pylônes en place ne fait pas l’unanimité auprès des riverains, regroupés au sein d’un collectif.
Il y a bien évidemment la solution de mutualisation des équipements. Détenteur d’un pylône déjà installé, Orange a d’ailleurs été interrogé sur la possibilité d’accueillir la nouvelle antenne Free Mobile et souligné qu’il "convient à cet opérateur de solliciter les services d’Orange pour étudier un projet d’implantation sur notre pylône". Reste à voir si le message a été entendu.
Source : Ouest France
Francis2000
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Il est vrai que la pollution visuelle générée par les antennes pourrait être limitée si les opérateurs collaboraient mieux ensemble afin de se partager les infrastructures. Beaucoup de pylones sont mutualisés mais pas encore tous.
Tout le monde y gagnerait. Les habitants, les opérateurs, qui mutualisent les coûts, et les usagers, avec un déploiement plus rapide. La création de société de pylones comme Cellnex, à qui Bouygues, SFR et Free ont cédé pas mal d'antennes va peut être favoriser cela.